La semaine dernière je visitais la ferme des sables de Cachen qui a bénéficié d’une aide de 19500€ de la Région Nouvelle Aquitaine dans le cadre du programme PCAE, qui ont été octroyés afin de réaliser une conserverie afin de pouvoir répondre aux nombreuses demandes des consommateurs, un projet qui pourrait également déboucher sur des fournitures de produits locaux pour les collectivités locales.

Le développement des circuits alimentaires locaux est un enjeu fort en Nouvelle-Aquitaine. Ils constituent en effet un des leviers d’actions, identifié dans le cadre de Néo Terra et du Pacte Alimentaire Nouvelle-Aquitaine signé le 7 janvier 2021, pour faire face aux mutations des modèles de production agricole, tout en s’adaptant aux nouvelles attentes sociales et sociétales.
Par ailleurs, les exploitations agricoles doivent améliorer leur double performance économique et environnementale, pour assurer à long terme une compétitivité sur les marchés et mieux s’adapter aux exigences environnementales et sociales.
Pour répondre à cet objectif, la Région a engagé un plan ambitieux d’amélioration de la compétitivité des exploitations, en partenariat avec l’Etat, l’Union Européenne, les Départements et les Agences de l’Eau. Ce plan dénommé « Plan de Compétitivité et d’Adaptation des Exploitations agricoles » (PCAE) se décompose en plusieurs volets dont un spécifique à la transformation et à la commercialisation des produits agricoles par les agriculteurs et leurs groupements.
L’appel à projets 2021 spécifique à la transformation et à la commercialisation des produits agricoles par les agriculteurs et leurs groupements, ouvert du 25 janvier au 31 juillet 2021, permet de soutenir les investissements de transformation et de commercialisation de produits agricoles tels que les magasins de producteurs, mielleries, fromageries, abattoirs de petits animaux, meuneries, chaînes de triage et de lavage de légumes… Cet appel à projets 2021 est marqué par une orientation forte en faveur des projets de développement engagés dans la transition agricole en ciblant les exploitations, engagées en Agriculture Biologique ou Haute Valeur Environnementale ou ayant des projets apicoles. Dans le cadre du Plan de relance Nouvelle-Aquitaine pour les secteurs agricole et agroalimentaire, l’aide publique proposée est de 40%