ce que l’on oublie de nous dire
points de vue
Publié par cedric - le 19/05/2006

Ce matin dans sud ouest on peut lire que notre camarade Germinal Peiro a défendu un amendement sur la récupération des eaux pluviales, mais le journaliste oublie juste un petit détail qui pourtant est fondamental, la droite vient de mettre fin aux aides des collectivités pour la gestion publique de l’eau !!! Et oui la loi sur l’eau, en cours de discussion à l’Assemblée Nationale, prévoit dans l’article 26, la fin des aides des collectivités, mettant ainsi fin à des volontés politiques comme par exemple dans les Landes, où les socialistes depuis des années ont mené la bataille pour la gestion publique de l’eau et la baisse des tarifs. Alors pour être complet, voici le communiqué du Parti Socialiste.

Le Parti socialiste se félicite de l’adoption à son initiative, à l’unanimité et contre l’avis du gouvernement, de l’amendement sur le crédit d’impôt pour la récupération d’eaux pluviales. Germinal PEIRO avait d’ailleurs été le premier parlementaire à déposer en juillet 2004 une proposition de loi, encore plus ambitieuse, visant à imposer la création systématique de réserves d’eaux pluviales, dans les constructions neuves. Cette proposition avait à l’époque reçu le soutien de près de 200 députés toutes tendances confondues.

Le vote de cet amendement constitue une belle victoire pour l’environnement et le développement durable, même si les socialistes déplorent que les seules avancées dans ce domaine se fassent contre la volonté du gouvernement, la Ministre de l’écologie ayant été la seule personne présente dans l’hémicycle à exprimer un avis défavorable.

Plus largement, le Parti socialiste dénonce à nouveau la reculade généralisée devant tous les lobbies que constitue ce projet de loi.
Il condamne notamment avec la plus grande fermeté l’alinéa 21 de l’article 26 défendu par le gouvernement qui interdit que les aides publiques aux communes et groupements de collectivités territoriales compétents en matière de distribution d’eau ou d’assainissement puissent être modulées en fonction du mode de gestion du service.

Le Parti socialiste s’élève contre cette atteinte à la libre administration des collectivités territoriales. Le gouvernement cherche purement et simplement à priver les collectivités de la possibilité d’encourager le service public – car c’est bien de cela qu’il s’agit – au moment même où nos concitoyens s’interrogent sur les prix de l’eau et sur la situation monopolistique des grands groupes.

Le Parti socialiste considère au contraire que la priorité est aujourd’hui d’encourager la gestion publique de l’eau.