Les élus Simon, Lahitète, Lagrave et Emmanuelli réagissent après la suspension des trois lits de soins intensifs.
Suite à l’annonce de la suspension pour six mois des trois lits de soins intensifs du service néonatologie de l’hôpital Layné – les trois seuls du département – les conseillers généraux Renaud Lahitète, Didier Simon et le vice-président de la Région, Renaud Lagrave, ont fait savoir hier qu’ils allaient saisir « la direction de l’Agence régionale de santé et le ministère de tutelle afin que les lits de soins intensifs rouvrent le plus tôt possible. »
Ils expliquent qu’il n’est « pas concevable que les mamans ou leurs bébés soient hospitalisés à plus de deux heures de leur domicile ou de leur famille. Cette situation ne peut découler d’une seule logique comptable. L’hôpital de Mont-de-Marsan doit être le garant d’une offre de soins de proximité et répondre aux besoins de la population. Il n’est pas concevable non plus que le département des Landes, l’un des deux plus vastes du territoire national, devienne l’un des seuls en France où l’on ne pourrait accueillir que des grossesses supérieures à 34 semaines. »
« Exigence d’accessibilité »
Les élus ont également un mot pour la présidente du conseil de surveillance du Centre hospitalier Layné, Geneviève Darrieussecq, exprimant leur étonnement sur le fait qu’elle ne se soit « pas mobilisée dès le mois de juin pour empêcher cette fermeture. »
De son côté, le président du Conseil général des Landes, Henri Emmanuelli, a adressé des courriers au directeur du centre hospitalier, Alain Sœur, et à Geneviève Darrieussecq : « Cette problématique m’interpelle au regard de l’exigence d’accessibilité et de qualité du service public et face aux besoins d’une offre de soins de proximité dans le département des Landes », écrit-il. Il demande à l’un et à l’autre de lui faire part de leur analyse sur cette situation qui recueille « tout son intérêt ».