Encore une fois champions de France, félicitations aux joueurs et aux entraineurs pour porter sur le plus haute marche les couleurs montoises.
MONT-DE-MARSAN – BOURGOIN. –En battant en finale des Isérois décidément maudits (12-3), les hommes de Didier Courtade et Claude Marson sont allés au bout d’eux-mêmes et de leurs convictions
:Jérôme Diesnis |
Six ans après, le Bouclier a repris la route des Landes. Six ans après le précédent succès du Stade, Mont-de-Marsan plane de nouveau sur la catégorie des juniors Crabos. Son succès d’hier ne doit rien au hasard et récompense l’équipe la plus audacieuse, la plus complète. Il félicite celle qui n’avait plus les faveurs des pronostics avec les tonnes d’eau qui n’avaient cessé de s’abattre sur Pézenas depuis la veille. Mais les gros de Bourgoin-Jallieu se sont cassé les dents sur plus vaillants qu’eux.
« On touche la consécration de notre saison aujourd’hui »
Sur le terrain gras, les Montois ont répondu à la puissance du pack berjallien, brisant leurs tentatives de départ au ras. Si l’on fait la fine bouche, il n’aura manqué que les essais pour afficher totalement leur maîtrise, mais leur capacité à franchir la ligne à plusieurs reprises, et notamment en deux énormes occasions, se heurta à un petit manque de réalisme. Et aux conditions difficiles qui rendaient le ballon glissant. « On touche la consécration de notre saison aujourd’hui, à l’issue d’un match que l’on a bien dominé, savoure le coentraîneur Didier Courtade. On a su rester dans le profil de jeu que l’on a instauré depuis le début de la saison, avec de la créativité. «
Lancer du jeu. Malgré les conditions difficiles, Mont-de-Marsan n’a jamais hésité à lancer du jeu hier. Généreux et très vite en tête grâce à la botte de leur demi de mêlée Briscadieu, qui réussit les trois pénalités que ses gros lui avaient offertes, et au drop victorieux de Claverie, les Landais ont assuré leur titre en première mi-temps en occupant le terrain berjallien. « Sur l’ensemble du match, ils ont été au-dessus de nous, reconnaît l’arrière berjallien Gaëtan Germain. Ils ont été très présents au combat et en conquête. Pourtant, on n’était pas mécontent du temps, on avait pour consignes de garder le ballon au chaud ».
Bourgoin ne sut jamais l’expoiter. Seul Viallet parvint en filou à franchir la ligne à plusieurs reprises, mais le manque de soutien derrière empêcha le club de l’Isère de se montrer réellement dangereux. « On savait qui si on faisait front devant, on pourrait tirer notre épingle du jeu. «
Solide et séduisant, Mont-de-Marsan a fait mieux encore. Son succès étriqué masque une très nette domination. Les grands hommes qui ont fait l’histoire du Stade Montois n’ont pas à avoir honte de leur descendance.