Les membres de l’opposition avaient prévenu : « Ça va twister ». Alors, les débats du Conseil municipal mardi soir n’ont peut-être pas été si rock and roll que prévu, mais l’opposition s’est toutefois manifestée chaque fois que possible, faisant feu de tout bois. Même si, au final, il y a eu plus de fumée que de feu.
À propos du Stade Montois. Comme lors de la dernière séance du Conseil, Renaud Lagrave a tenu à revenir sur les deux conventions signées par la mairie avec le SAOS Stade Montois. « Non sur le fond, mais sur la forme juridique », s’est empressé le socialiste, grand supporteur des jaune et noir. S’interrogeant sur le fait que le contrôle de légalité des services de la préfecture n’ait rien fait remarquer, il a donc voulu alerter la majorité sur le fait « qu’au regard du code des marchés publics et de la loi sur le sport, les deux délibérations en question ne me semble pas correspondre au strict respect des règles que Mme le maire souhaite tant faire respecter. »
Questions diverses. « M. Guérini est dans les starting-blocks » ironise Geneviève Darrieussecq, en préambule au chapitre des « questions diverses ». « Ben non », répond l’intéressé, qui souhaite « rebondir sur la question 12 ». À savoir sur l’audit au CCAS. « Je n’avais pas voté pour cet audit et je m’en félicite », commence Jean-Philippe Guérini avant d’en pointer le coût : 29 900 euros. « Le directeur du CCAS aurait pu en tirer les mêmes conclusions et un travail aussi fourni que celui que l’on m’a remis sur 47 pages », a-t-il commencé avant de le passer au crible. « Nous n’allons pas épiloguer toute la nuit », a conclu Mme le maire, opposant qu’elle y avait trouvé « l’éclairage attendu ». Si, mardi soir, Geneviève Darrieussecq portait une veste rose, elle n’en était pas moins sans pitié. « Bon, je ne voudrais pas que l’on y passe la nuit », finira-t-elle par couper à 22 heures.
Auteur : A. F. Prochaine réunion le lundi 24 novembre