CONSEIL MUNICIPAL. Le débat d’orientation budgétaire a évidemment été inspiré par les tendances et les conclusions de l’audit. Ambiance
Allez parler orientation budgétaire après qu’eut été dressé pareil tableau ! Renaud Lagrave, au nom de l’opposition, ne pouvait que s’en régaler : « Dépenser 80 000 euros dans un audit pour nous démontrer que Mont-de-Marsan est une ville pauvre, j’appelle ça un pétard mouillé. »
Il ne pleut plus, mais c’est bien tombé. Surtout sur une Geneviève Darrieussecq remontée : « votre remarque fait flop. Dire que notre ville est pauvre, oui, mais s’est-on posé la question de savoir pourquoi ? Et comment y remédier ! Il y a aussi eu des choix politiques qui nous ont entraîné là. Pourquoi 22 embauches à la mairie en année pré-électorale ? Pourquoi aucune vision de développement économique ? Vous parlez du patrimoine de notre ville, mais dans quel état est-il ? Je comprends que vous essayiez de nous tirer vers le bas, c’est normal, mais nous avons des ambitions pour notre ville. »
Celles de Jean-Pierre Pinto, l’adjoint aux finances, qui dit vouloir « casser la dynamique de dégradation financière, limiter les dépenses de fonctionnement et trouver de nouvelles ressources », quand l’élu socialiste estime lui que « le sport national consiste à nous expliquer qu’il y a trop d’employés municipaux. Mais c’était une volonté politique, avec un grand P, de la municipalité précédente de faire en sorte que des jeunes sans emplois en trouvent un. Et si nous en avons autant, c’est aussi parce que nous avons décidé de travailler avec des régies. »
Un vrai débat politique, au moins autant que budgétaire, qui devrait rebondir lors du vote du budget, le 20 janvier prochain.
Auteur : J.-P. D