Tribune libre de l’opposition municipale de Mont de Marsan journal de janvier 2012:
Soucieux d’une gestion saine et transparente des finances locales, nous assurons depuis quatre budgets une vigilance sur les finances de la ville, force est de constater, comme le voient les montois: La ville dépense trop et ses recettes n’évoluent pas, alors l’heure des choix est arrivée.
En 2012, une baisse de 7% sera effective pour les subventions aux mouvements associatifs et sportifs, une sorte de TVA sociale montoise, des projets pourraient être retardés, peut-être même abandonnés et l’endettement de la ville s’accroit de plus en plus, cette situation est de l’entière responsabilité de la majorité municipale.
Pourtant nous en sommes convaincus d’autres choix budgétaires étaient possibles, et nous les avons proposes lors du vote du budget malgré les railleries de la majorité.
Tout cela ne vient pas uniquement de la crise, mais bien de choix politiques faits à l’occasion de la réforme des collectivités territoriales et notamment sa partie portant sur la fiscalité locale qui a asséché les ressources des collectivités. Cette réforme a touché de plein fouet les Départements et les Régions, considérés jusque là comme des « ravitailleurs » des territoires, depuis deux ans ces derniers sont contraints de voter des budgets à la baisse. Au contraire, et malgré le gel des dotations de l’Etat, ce sont bien les communes et les communautés de communes qui sont les moins touchées. Dans ce contexte, il faut que chacun assume ses responsabilités. Madame la Maire et sa majorité ne peuvent pas sans cesse rendre les autres élus responsables de ses propres choix, une ville ne se gouverne pas a coups de menton!
Oui, il faut dans la situation actuelle, comme nous l’avons proposé, prioriser les choix et ne pas retarder des décisions.
Il ne saurait être question pour nous d’accepter un recul des services publics de notre ville et de voir le tissu associatif et sportif supporter les conséquences d’une gestion ne tenant pas compte des possibilités financières réelles.
Ainsi la programmation de l’aménagement des berges a été échelonnée jusqu’en 2016, dépassant leur mandat municipal et transférant une « dette » de plus de 5 millions d’euros à la prochaine équipe municipale.
Afin de tenir des promesses électoralistes on sacrifie des dossiers, on augmente tous les tarifs, et on se glorifie de dossiers qui étaient déjà sur les rails, et que bien entendu nous soutenons.
Aussi c’est en toute responsabilité que nous avons voté contre le budget 2012, un budget ne prenant que trop partiellement en compte les urgences et fait de trop d’incertitudes sur des domaines essentiels.
Nous profitons de cette tribune libre pour vous souhaiter, ainsi qu’à vos proches, une très bonne année 2012.