Comme beaucoup de militants j’ai attendu le 15 décembre, date de la fin du dépôt des candidatures pour les primaires de la gauche, pour prendre position dans le choix important de notre candidat à l’élection présidentielle.
Comme d’autres j’ai longtemps espéré, en vain, une candidature de rassemblement de gauche qui pour moi aurait pu être incarnée par Christiane Taubira, j’ai d’ailleurs signé avec plus de 100000 personnes un appel en faveur de sa candidature.
J’estimais que sa candidature était le point d’équilibre entre les réussites et les faillites de ce quinquennat, constituait une candidature de rassemblement non seulement de notre famille mais aussi de la gauche toute entière, et surtout j’ai rêvé que cette candidature nous redonnerait notre fierté et notre envie.
Aujourd’hui certains pourraient être tenté par la désertion ou le non choix, ce n’est pas mon tempérament et encore moins mon habitude, dans les périodes difficiles il faut mener les batailles politiques jusqu’au bout.
C’est après avoir analysé les arguments des uns et des autres, les déclarations récentes, mais aussi les projets, que j’ai décidé d’apporter mon soutien à Benoit HAMON. Je connais bien benoit depuis longtemps, c’est un ami, j’ai été son secrétaire général quand il était président du MJS, sa force ce sont ses convictions.
Il apparaît dans cette période comme celui qui a posé les vrais enjeux de la présidentielle autour des questions sociales, du partage du travail, de la révolution numérique, du changement climatique, du revenu universel, de l’éducation, la santé ou la 6ème république., mais surtout c’est le candidat qui parle d’avenir à la jeunesse !
Ces thèmes sont enfin de retour dans le débat politique à gauche, là où d’autres nous abreuvent de propositions sur la dette, l’austérité et les règles à respecter.
Un peu de nouveauté dans cette présidentielle ne fera pas de mal, mais de la nouveauté politique, pas des bulles médiatiques sans lendemain.
Benoit a de plus l’immense avantage de pouvoir rassembler la gauche, au lieu de la fracturer, c’est un principe fondateur de notre famille politique, sans cela pas de victoires électorales. Enfin il a démontré ces dernières semaines qu’il était prêt à assumer des responsabilités pour notre pays.
Je participerai à ses côtés dans les prochaines semaines à ce que la primaire de la gauche soit une réussite, il en va l’avenir de nos idées et de la gauche.