Le Parc naturel régional des Landes de Gascogne existe depuis bientôt 50 ans et s’étend sur plus de 330 000 Ha dont plus de 90 % est composé de forêts en majorité privées. Depuis de nombreuses années, le parc a développé des relations avec les sylviculteurs et de fait connaît bien les pratiques utilisées par ces dernier. Celles-ci, encadrées par le code forestier et le code de l’environnement, sont généralement effectuées dans le respect de l’environnement. De plus, elles participent aux objectifs de maintien de la biodiversité et des milieux et jouent un rôle essentiel dans la préservation de l’eau.
L’utilisation de pesticides dans la forêt des landes de Gascogne est marginale et très localisée. Ces pratiques ne sont pas interdites mais très encadrées par les différents codes et surtout à l’opposé des préconisations des structures faitières en charge de la gestion forestière.
Ce sujet a été débattu, objectivement, au sein de l’InterCLE (Commission Locale de l’Eau) SAGE « LEYRE-CIRON ».
En ma qualité de Président du Parc naturel régional, je m’oppose totalement à l’utilisation et au développement de ces pratiques préjudiciables à l’environnement. J’ai moi-même demandé aux services du parc naturel régional de travailler avec nos partenaires du territoire pour tendre vers une réduction de l’utilisation des pesticides dans les espaces communaux et agricoles. Prochainement des expérimentations pourraient être lancées.
Je réitère ma confiance dans les sylviculteurs et dans la gestion raisonnée de leurs forêts. Ces pratiques marginales ne doivent pas stigmatiser l’ensemble d’une profession qui depuis de nombreuses années permet au massif des Landes de Gascogne de participer aux équilibres écologiques de la région.